RESUME

 

Quand on parle de progrès, de performances ferroviaires, on pense tout de suite à la traction, à la motorisation, mais on oublie souvent le freinage. Sans lui, les progrès récents dans le domaine du ferroviaire n'auraient pas été réalisables.

Il suffit de penser par exemple qu'une rame de TGV lancée à 300 km/h, si on ne la freine pas, met plus de 100 km pour s'arrêter contre 3300 m avec les techniques de freinage actuelles.

A l'origine, le freinage des premiers trains était actionné manuellement par les serres-freins jusqu'aux années 1870. A cette époque, George Westinghouse inventa le freinage pneumatique par dépression où le mécanicien, à lui seul, pouvait freiner l'ensemble du train.

De nos jours, le principe de ce freinage est toujours employé et complété par les technologies modernes telles que l'électricité et l'électronique.

L'innovation et l'évolution nous permettent aujourd'hui d'utiliser plusieurs types de frein suivant le matériel considéré et l'exploitation visée. Les freins à friction sur roue, sur disque ou sur rail dissipent l'énergie sous forme de chaleur ; les freins dynamiques convertissent l'énergie cinétique en énergie électrique. Enfin, les freins à courants de Foucault induisent des champs magnétiques qui s'opposent au mouvement de la rame.

            Le freinage ferroviaire est source encore de nombreuses recherches. Elles sont axées principalement sur les nouveaux matériaux, les commandes à distance,… et visent à améliorer la vitesse, la longueur et le poids des trains.